Vous vous êtes mis au roller il n’y a pas si longtemps, vous connaissez les principales techniques de freinage et pourtant, vous appréhendez de vous engager sur une descente ? Pas de panique ! Voici quelques éléments qui vous aideront pour vous perfectionner dans l’art de freiner en roller.
A priori un jeu d’enfant pour les pratiquants aguerris, freiner en roller se révèle plus difficile qu’il n’y paraît, d’autant plus lorsqu’on est en descente. Pour ce faire, il existe plusieurs techniques de freinage en roller : avec le tampon frein, en parallèle, en T, en powerslide… Cependant, le plus important est de bien jauger votre niveau, la vitesse à laquelle vous roulez, mais aussi et surtout l’environnement qui vous entoure. Autrement dit, analyser tous les paramètres avant d’opter pour la meilleure technique vous évitera de vous faire mal.
Le plus simple pour commencer à freiner en roller
Pour bien débuter au roller (que ce soit avec des rollers en ligne ou des roller quad à quatre roues), il vaut mieux commencer par la méthode la plus « simple » mais qui n’en est pas moins efficiente : le freinage en T. En effet, de toutes celles qui existent, c’est la technique la plus utilisée puisqu’elle est relativement efficace, pratiquement en toutes circonstances pour ralentir, voire s’arrêter. Comment l’acquérir ? La clé de son apprentissage, que vous preniez des cours de roller dans un club de roller ou pas, réside notamment dans un bon équilibre et le transfert de son poids d’un pied à l’autre.
L’autre technique de base pour apprendre le roller est le freinage avec le tampon de frein qui, comme son nom l’indique, s’effectue en s’aidant du frein dont sont munies la plupart des patins. Appelant également le sens de l’équilibre et mettant grandement à contribution les genoux qu’il faut fléchir pour baisser son centre de gravité, l’on dit d’elle qu’il s’agit de la technique de freinage la plus sécurisante, car réduit considérablement les risques de chutes du fait de sa simplicité d’exécution.
Cela étant, bien qu’idéales sur de larges surfaces que sur des espaces restreints l’une comme l’autre comportent des failles puisque leur efficacité diminue quelque peu lorsque le sol est mouillé.
Le paramètre météo/état du sol
Et pour cause, rouler, puis freiner sur un sol mouillé ne fera pas appel à la même méthode de freinage utilisée sur un sol sec, étant donné que les niveaux d’adhérence au bitume seront inéluctablement différents.
Certaines techniques s’avèrent malgré tout particulièrement efficaces dans les deux cas, en l’occurrence le freinage « en Magic » et le freinage en « Slide parallèle » qui ont, par ailleurs aussi l’avantage de pouvoir être utilisés sous virage et à n’importe quelle vitesse. Mais vous l’aurez vite compris, le recours à ces genres de procédés implique un haut niveau de technicité et, partant, vous expose plus aux risques de chuter (pensez à vous équiper de coudières, genouillères et d’un casque roller) !
Comment freiner en roller en épargnant vos roues
Enfin, si vous avez à cœur de garder longtemps vos rollers en bon état, certaines techniques pourront vous permettre d’éviter une usure rapide de vos roues. A ce niveau, les plus conseillées sont le freinage tampon (qui use par contre le système de freinage) et le freinage en godille. Effectivement, ce dernier consistant en quelque sorte, lorsqu’on ne roule pas trop vite, à slalomer sur la route, vous aide à maîtriser votre vitesse et fait aussi très peu appel aux roues.
Dans tous les cas, pour faire du roller en toute sécurité, il ne suffit pas de savoir patiner en ligne droite, les patineurs doivent aussi maîtriser leur freinage en patins à roulettes quelle que soit la spécialité qu’ils souhaitent exercer : roller derby, roller agressif (ou roller freestyle), slalom, roller de vitesse…