De nombreuses possibilités existent pour créer son entreprise. L’autoentrepreneuriat reste une des meilleures solutions d’emploi qui a le vent en poupe ces dernières années. Malgré les nombreux avantages que présente ce statut professionnel, certains jeunes entrepreneurs restent toujours sceptiques pour ce régime. Voici dans cet article 4 bonnes raisons qui motiveront les plus indécis à choisir le statut d’autoentrepreneur pour créer son entreprise.
Des démarches administratives moins contraignantes
L’improvisation dans l’entrepreneuriat présente de nombreux risques. Une entreprise reste la résultante d’une idée qui a germé et mûrit au fil du temps. Certains organismes comme le village de l’emploi créent un creuset favorable au jeune entrepreneur pour trouver l’idée adéquate, quel que soit le secteur dans lequel il compte intervenir (informatique, agroalimentaire, industrielle, etc.). Une fois l’idée trouvée, il faut suivre les démarches administratives pour la mise en place de l’entreprise. Depuis janvier 2016, il est désormais possible pour le jeune entrepreneur d’obtenir en ligne le numéro d’identification, le code APE, l’immatriculation au registre de commerce et des Sociétés.
Une fiscalité intéressante
La fiscalité fait partie de l’une des principales sources de conflit entre l’administration publique et l’entreprise. Pour l’autoentrepreneur, la pression fiscale reste moins importante. L’autoentrepreneur est exonéré de la TVA. Il ne facture ni ne collecte pas la TVA. Cependant, il n’existe pas des possibilités pour l’autoentrepreneur de récupérer la TVA auprès des fournisseurs ou prestataires de service. Il bénéficie d’un prélèvement fiscal libéral forfaitaire. En termes plus simples, il déclare et s’acquitte de ses charges fiscales (impôt sur le revenu, charges sociales obligatoires, etc.) de manière forfaitaire. Cette mesure est avantageuse dans la mesure où il offre une certaine facilité de trésorerie.
Un calcul simplifié des charges sociales
Les cotisations et charges sociales sont payées de manière périodique et selon la volonté de l’autoentrepreneur (mensuelles, trimestrielle). Le système de calcul des charges sociales se fait en fonction du chiffre d’affaires produit par les sources de l’entreprise.
Un complément de revenus
Il n’est pas défini un profil spécial pour être un autoentrepreneur. Que vous soyez en fonction, à la retraite ou en quête d’emploi, l’autoentrepreneuriat reste la meilleure alternative pour se constituer un complément de revenus conséquent. Aujourd’hui, bon nombre de salariés optent pour cette solution soit pour se lancer dans un nouveau projet et obtenir l’indépendance, soit pour compléter un revenu sans toutefois prendre le risque de perdre son contrat actuel. Néanmoins, il faut veiller à ce que les dispositions d’un tel cumul soient prévues au contrat de travail, quelle qu’en soit la nature (CDD, CDI, travail à temps partiel, à mi-temps ou à plein temps). C’est la meilleure alternative pour un retraité qui pense que sa pension reste insuffisante. Pour un étudiant par exemple, c’est un excellent moyen pour se lancer sur le marché de l’auto-emploi.
L’autoentrepreneuriat présente de nombreuses perspectives pour l’emploi des jeunes. Elle offre une gestion simplifiée qui permet à l’entrepreneur de concrétiser progressivement et en douceur un projet professionnel. Quel que soit son profil, l’entrepreneur conserve une sécurité financière tout en stabilisant sa situation professionnelle.