Infections sexuellement transmissibles (IST) : prévention

Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont causées par des bactéries, des champignons, des parasites ou des virus.

Anciennement nommé maladies sexuellement transmissibles (MST), les autorités de santé ont souhaité changer la vision du public sur ces maladies en adoptant la terminologie IST. L’objectif est d’accroître la prévention notamment par le dépistage.

Il faut savoir que ces infections se transmettent lors de contacts ou de rapports sexuels mais elles peuvent également être contractées par échanges salivaires ou sanguins.

La plupart du temps les IST sont très contagieuses, on parle d’un million de nouveaux cas dans le monde chaque jour.

La contraction d’une IST n’est pas une fatalité et la plupart de ces infections peuvent être soignées et traitées. Malheureusement, les victimes sont souvent honteuses et retardent la consultation auprès d’un professionnel de santé.

Peu à peu, Internet permet de faire évoluer les comportements, en matière de dépistage et également de soins. Il est désormais possible de se procurer un traitement sans ordonnance préalable et en toute discrétion.

Quelles sont les IST les plus fréquentes en France ?

En France, ces trois infections sexuellement transmissibles sont les plus répandues :

  • La chlamydia
  • La gonorrhée
  • Le papillomavirus

Ces infections peuvent toucher l’ensemble des personnes sexuellement actives, il est donc important de prendre quelques mesures simples de prévention.

La chlamydiose

La chlamydiose est provoquée par la bactérie chlamydia trachomatis autrement nommée chlamydia. Il s’agit d’une infection silencieuse qui se propage sur le continent européen et en Amérique du Nord principalement.

Les personnes infectées non pas ou peu de symptômes. La tranche d’âge la plus touchée sont les jeunes entre 15 et 25 ans.

La bactérie se développe comme un virus au travers des cellules du corps et s’installe principalement dans les muqueuses des organes génitaux. Non traitée, elle peut entraîner l’infertilité.

Dépistage et prévention

L’usage du préservatif est le moyen de protection le plus efficace contre la chlamydia lors de rapports vaginaux ou anaux. La chlamydia se transmet également par voie oral, l’utilisation d’une digue dentaire est également recommandée pour cette pratique.

Toute personne sexuellement active devrait se faire dépister une à deux fois par an afin de prévenir tous risques d’infection par la chlamydia.

Des tests de dépistage sont disponibles et peuvent même être effectués chez soi de manière anonyme.

Le traitement

Le traitement contre la chlamydia est rapide. Il s’effectue par la prise d’antibiotique sur quelques jours. Le plus couramment prescrit est l’Azithromycine pour son efficacité.

La gonorrhée

La gonorrhée (chaude-pisse) est une infection causée par la bactérie Neisseria Gonorrhea.

Prévention et dépistage

Comme pour la chlamydia, l’usage du préservatif et d’une digue dentaire permet de se protéger lors de rapports sexuels.

La réalisation de tests de dépistage réguliers tous les 3 à 6 mois en fonction de votre activité sexuelle permettra d’identifier et de traiter une infection à la gonorrhée.

Le traitement

La gonorrhée et la chlamydia sont des maladies capables d’évoluer ensemble, il n’est rare de les trouver ensemble chez un même patient.

Dans ce cas, une prise d’antibiotiques combinés est nécessaire pour éliminer les deux pathologies.

Le papillomavirus

Il s’agit d’un virus très dangereux pour la santé humaine qui est à l’origine de différents types de cancer. D’une grande résistance, il infiltre directement les cellules afin de les endommager.

Prévention et dépistage

Il existe un vaccin permettant de se protéger de ce virus très contagieux et dangereux : le Gardasil. Le port du préservatif réduit les risques de contamination, toutefois le virus peut se transmettre de peau à peau.

Concernant le dépistage, la réalisation d’un frottis permet de procéder à l’évaluation des dommages causés par le virus.

Le traitement

Les verrues génitales ou condylomes font l’objet d’un traitement local via une crème topique. En cas de lésion sévère, un traitement par chirurgie peut être nécessaire.

Les autorités de santé lancent régulièrement des appels pour lutter contre l’expansion constante des infections sexuellement transmissibles. Elles invitent à l’utilisation constante d’une protection lors des rapports ainsi qu’à la réalisation de dépistages réguliers.